Pour renforcer la résilience des chaînes de valeur agricoles dans les régions de Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel, le PNDAS et la CNAAS ont signé une convention de trois ans. Cette initiative, soutenue par la Banque africaine de développement, vise à sécuriser les revenus et les infrastructures des producteurs contre les chocs climatiques.
Le Programme national de développement des agropoles du Sénégal (PNDAS) a franchi une nouvelle étape dans la sécurisation des activités agricoles en concluant une convention d’assurance avec la Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal (CNAAS). Cet accord, signé la semaine dernière, concerne le projet Agropole Centre et mobilise une enveloppe de 190 millions de francs CFA, financée par la Banque africaine de développement (BAD).
La convention, d’une durée de trois ans, a été paraphée par Aïssatou Ndiaye, Coordonnatrice nationale du PNDAS, et Mouhamadou Moustapha Fall, Directeur général de la CNAAS. Elle vise à faciliter l’accès à l’assurance agricole pour les producteurs ciblés, afin de garantir leurs récoltes, revenus et équipements dans les zones de Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel.
Au cœur de ce dispositif, l’assurance indicielle se présente comme un outil clé. Elle permet de couvrir les producteurs contre des risques systémiques comme la sécheresse, des événements difficiles à gérer sans mécanisme financier adapté. Ce type de couverture évite aux exploitants de dépendre uniquement d’aides extérieures en cas de crise climatique.
Ce soutien devrait également se traduire par une augmentation de la production agricole estimée à +30 % d’ici cinq ans, en particulier dans les filières de l’arachide, des céréales (mil, maïs, sorgho) et du sel. Une dynamique qui s’inscrit dans l’objectif global de transformation structurelle de l’agriculture sénégalaise.
L’accord avec la CNAAS s’intègre dans une approche partenariale élargie. Dans les prochains jours, le PNDAS prévoit de conclure d’autres conventions avec des structures spécialisées de l’État comme l’ISRA, l’ITA, l’ANCAR, l’ORSRE et l’ASN. Ce modèle dit du « faire-faire » permet de confier à chaque entité publique son rôle dans l’accompagnement technique des différents maillons des chaînes de valeur.
À travers cette initiative, le projet Agropole Centre se positionne comme un levier essentiel pour bâtir une agriculture moderne, résiliente et assurée, en ligne avec les ambitions nationales de souveraineté alimentaire.
221assurances, le site d’information de l’assurance au Sénégal, en lien avec l’édition de 212assurances – 07 mai 2025
